Ce formidable voyage a commencé en janvier quand j’ai été contacté par l’association Anam Cara pour participer à la prochaine exposition qu’elle organisait à Cambridge au printemps. C’est avec plaisir et sans trop réfléchir aux implications que j’ai accepté de rejoindre cette formidable aventure sans m’attarder sur le fait que les délais étaient très courts. En moins de deux mois, j’ai donc étudié, fait des tests et tissés des galons que j’ai ensuite envoyé en Angleterre. 

Au cours des prochains mois, vous trouverez ici un article pour chacun des galons que j’ai étudié et reproduit pour cette formidable exposition internationale. Une chance pour moi d’exposer mon travail dans un cadre prestigieux et entourée d’artiste dont la renommée n’est plus à faire dans leurs domaines. Et si cette exposition fut une chance inouïe pour moi de présenter mon travail dans un cadre artistique et à l’étranger, ce fut surtout une occasion hors norme de mettre le tissage aux cartes sur le devant de la scène de la famille immense du tissage et du textile. Et ça c’est une grande fierté pour moi ! 

L’exposition s’est tenue tout le mois de mars à Cambridge dans une église aménagée en salle d’exposition pour l’occasion. Et j’ai pu aller y faire un tour pour une journée dans le cadre des visites commentées organisées par James et Solen qui ont fait un travail d’installation et de médiation hors du commun. Durant cette visite, j’ai pu présenter mon travail à la trentaine de personnes présentes et même faire une démonstration de tissage aux cartes en direct ! De quoi intriguer les visiteurs et visiteuses et faire naître bon nombre de questions. 

Cette exposition a été une occasion formidable pour échanger, discuter, parler de mon travail et répondre aux nombreuses questions qu’il suscite auprès du public. Mais aussi pour montrer et expliquer directement le fonctionnement du tissage aux cartes à des personnes qui sont ressorties conquises de l’exposition.