Pérégrinations universitaires #2

La suite de l'aventure !

Comme vous le savez peut-être, j’ai eu l’idée un peu folle de retourner à la fac depuis la rentrée de septembre 2024. Je vous en parle plus en détail dans le premier article de cette série que vous pouvez retrouver ICI.  

 

Au moment où j’écris cet article de blog, je viens de terminer la première année de mon master d’Histoire Vivante à l’université de Nîmes. Au cours de cette année, j’ai pu assister à des cours et des séminaires formidables et rencontrer des personnes qui m’ont beaucoup appris tant en termes de connaissances historiques que de savoir-faire.  

photo d'une trousse en tissage aux cartes avec un carnet et un stylo

Et le mémoire alors ?

Figurez-vous que mon mémoire sur tissage aux cartes avance bien ! A la fin du mois de mai, j’ai rendu une première version, une sorte de pré-mémoire pour faire un point d’étape à mi-parcours. Et j’ai présenté ce travail lors d’une soutenance publique au cours du mois de juin qui s’est très bien passée. De quoi me rassurer et m’encourager à continuer cette folle aventure universitaire.  

Les derniers mois n’ont pas toujours été simples entre les recherches, les traductions d’articles, la lecture des livres, l’épluchage des bases de données, la gestion de l’entreprise et la vie quotidienne. Mais je suis heureuse du chemin parcouru et de tout ce que j’ai réussis à trouver et à organiser au cours des derniers mois. J’ai la chance d’être accompagné par une directrice et un directeur de mémoire formidables qui m’aident à avancer et qui me font croire en moi.  

Lors de mon premier article consacré à mes pérégrinations universitaires, je n’avais même pas de sujet de recherche précis. A présent, je sais que je travaille sur les galons tissés aux cartes dans le royaume de France entre le VIe et le XVIe siècle. Ça peut paraitre comme un petit changement dérisoire, mais pour moi cela représente des semaines entières de réflexions pour trouver un cadre (géographique et chronologique) qui soit pertinent. Mais surtout pour avoir un sujet d’étude qui soit réalisable en l’espace de deux ans, et ça je n’en suis pas encore parfaitement sûre ;)   

Pour répondre à la question que vous avez été nombreuses et nombreux à me poser aux cours des derniers mois, j’ai trouvé pleins de galons tissés aux cartes qui ont été réalisé en France durant la période médiévale. Je ne vous les présente pas en détail aujourd’hui car je n’ai pas encore toutes les informations dont j’ai envie, mais je vous en parlerai prochainement. Et pour tout savoir, il faudra lire mon mémoire l’année prochaine si celui-ci à la chance d’être publié. Mais ça, on en reparlera plus tard ;).  

photo des galons de présentations présents dans mon mémoire sur le tissage aux cartes

Les morceaux de galons présentés dans mon mémoire pour expliquer le fonctionnement du tissage aux cartes.

photo du soutien sans faille du chaton lors des périodes de rédaction

Je sais que je peux compter sur le soutien sans faille de mon chaton durant les périodes de rédactions et de recherches. 

photo d'un plan de rédaction terminé

La satisfaction d’avoir un plan de rédaction entièrement surligné après plusieurs jours passé à écrire, relire, corriger, rédiger, reformuler et écrire encore. 

L’immense avantage du Master que j’ai intégré depuis la rentrée et d’être un Master de recherche mais aussi une formation professionnelle. Et cela signifie que nous devons effectuer un stage au cours de l’année. Mais comme vous vous en doutez bien puisque je vous écris sur ce blog, je ne suis pas allé faire mon stage dans un musée ou un site historique proche de chez moi. Non, j’ai eu la chance de profiter d’un dispositif qui me permet de « m’auto-prendre en stage ». J’ai donc signé deux fois sur ma convention de stage et je suis officiellement ma propre stagiaire. 

C’est une situation administrative plutôt drôle (ça me faire rire, autant que mes professeurs) et qui me donne aussi l’impression d’être sckyzophrène quand je dois remplir mes propres évaluations de compétences en fin de stage. Mais c’est aussi une chance immense parce que je ne pouvais pas me permettre de mettre en pause mon entreprise pendant 4 ou 6 mois et aller travailler pour quelqu’un d’autre pendant ce temps. Et je n’aurais jamais eu le temps de tout faire en même temps.  

photo du galon HallTex 383 retrouvé dans les mines de sel d'Hallstatt et daté du VIIe siècle avant JC

Globalement, le tissage aux cartes occupe plus que jamais mon esprit. Que se soit à travers mon travail de recherches pour le mémoire, les tissages pour vos commandes ou les interventions pour les fêtes médiévales ou auprès des scolaires. L’été arrive à son terme et j’ai été en déplacement presque tous les week-ends en France mais aussi à l’étranger (coucou la Suisse !). Cela m’a aussi donné l’occasion de me rapprocher de musées ou de centre d’archives dans lesquels j’ai trouvé des galons au cours des derniers mois. J’ai donc pu les voir en vrai et consulter la documentation disponible sur place à leur sujet. Et ça c’est formidable !  

N’hésitez pas à me lancer sur le sujet si nous nous croisons au cours des prochains mois, c’est un sujet qui me passionne et sur lequel je suis toujours prête à échanger avec vous ! Et si jamais vous avez des galons dans des musées proches de chez vous, même si vous ne savez pas s’ils ont été tissés aux cartes, faites-moi signe ! Je me ferais un plaisir d’en discuter avec vous et pourquoi pas qu’on aille les voir ensemble.  

Affaire à suivre … 

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