Comme vous le savez surement, le tissage aux cartes et une technique artisanale du passé qui a été redécouverte par l’archéologie expérimentale. Il s’agit de recréer des objets, les galons, avec une technique utilisée autrefois, les cartes. Le tissage aux cartes et donc une forme d’Histoire Vivante que je vais pouvoir étudier directement au cours de ces deux années à la fac. Non pas avec des cours (même mes professeurs ne connaissaient pas quand je leur en ai parlé à la rentrée), mais cela va être l’occasion de faire des recherches universitaires et sourcées sur le sujet. 

Si vous vous intéressez un peu sérieusement au tissage aux cartes, vous avez du vous rendre compte qu’il n’y a pas beaucoup d’ouvrages en français sur le sujet. La cause est toute simple : il n’y a pas eu de recherche sur le tissage aux cartes dans le cadre universitaire. Et j’ai la chance immense de pouvoir faire ces recherches là dans le cadre de mon Master. Parce que dit Master, dit surtout rédaction d’un mémoire de recherches. Et vous vous doutez bien que je n’ai pas choisi de faire le miens sur la généalogie des rois de France ou sur la venue de Youri Gagarine à Nîmes en 1967. 

Alors, depuis quelques mois, et pour les 2 années qui viennent, je tourne mes cartes pour tisser des galons mais surtout je fais des recherches. Que se soit des livres et articles (plus ou mieux vieux et plus ou moins en français), des rapports de fouilles archéologiques, des sources iconographiques … mon nouveau terrain de jeu est vaste ! Et j’adore chaque moment de ces recherches qui signifient tellement pour moi et pour ma pratique quotidienne. Je n’en suis qu’au début mais je découvre chaque semaine de nouvelles choses et c’est formidable. Si cela vous intéresse, je pourrais vous présenter ici mes pérégrinations dans le monde de la recherche, mes découvertes et tout ce qui l’entoure. Et si vous avez des galons dans les musées à côtés de chez vous, faites-moi signe 😉 

Affaire à suivre …